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Mobilité interne Qualité de vie au travail

Comment aider votre manager à devenir meilleur

Vous souvenez-vous du jour où votre manager vous a recruté ? Il ne vous l’a sans doute pas dit, mais vous étiez déjà pour lui une potentielle réponse à son questionnement : « Comment obtenir de meilleurs résultats en tant que manager ». En effet, les dirigeants, même « bienveillants », ne sont ni assistantes sociales ni philanthropes. Vous représentez une plus-value pour leur équipe, de par vos compétences, votre expérience, de même que pour vos soft-skills ! Mettre pleinement ces atouts à disposition de votre responsable, c’est un des meilleurs moyens pour évoluer dans votre entreprise, tout en la faisant elle-même grandir. Oui, oui : c’est un win-win !

Chaque collaborateur est en droit d’accéder à un contexte de travail positif. Les entreprises maltraitant leurs collaborateurs sont vouées à l’échec ! De même pour celles dont les relations humaines rappellent plutôt les affres d’un mauvais terrain de jeu digne d’une école maternelle. Maturité, recherche de solutions, dialogue constructif, transparence : tout est plus facile si vous vous sentez concerné par bien plus que le montant de votre salaire. N’ignorez pas les objectifs du manager et ceux de l’entreprise, car vous-même êtes une part de ce collectif. Vous avez vu comment ça s’est passé pour Jeanne ? Aidez votre manager à réussir et à voir la direction que vous-même souhaiteriez prendre.

Le management bienveillant

Il ne s’agit pas de mièvreries, mais de vivre avec son temps. L’éducation a évolué, les temps ont changés c’est le moment de s’adapter et de passer à la version 2.0 du management. C’est valable, que l’on soit de la générations x,y ou z.

Manager slow fait son show

Bien veillant (oui en 2 mots) sur des équipes conduites en favorisant l’épanouissement personnel… Un manager fête les réussites des objectifs en équipe et encourage les échecs constructifs : voilà, dans l’idéal, l’aura du nouveau star-businessman. De belles démonstrations ? Ne soyez pas mauvais joueur. Sans pour autant entrer dans le monde des Bisounours, ou des double-coeur-étoiles-paillettes-bisous (il lui est inutile d’arriver en licorne à la place de la limousine), valorisez les bons moments où se ressent la partie positive et constructive de votre manager. La bienveillance, c’est plus agréable pour vous ? Montrez-le donc ! Il sera plus facile à votre responsable d’aller dans la bonne direction si vous lui confirmez que cela correspond à vos attentes.

Manager fast devient flasque

Contrairement au management des années 80, le plus malin aujourd’hui est celui qui fait avec moins. Ce qui équivaut à faire mieux. Plutôt que des rafales d’ordres ou directives : un temps mieux adapté, mieux réparti, donc optimisé. Des équipes mieux construites, plus soudées, très motivées. Le dirigisme vertical, c’est terminé. De nos jours, l’usage de la domination apparait comme un signe de faiblesse. La cravate s’éloigne, de même que la bien périmée raie de côté ;). Bref : vouloir tout, tout de suite, c’est dépassé. Le boss irrespectueux envers ses équipes est ainsi le signal annonciateur du naufrage du navire. On coule ! Si vous reconnaissez dans ce portrait votre manager, alors aidez-le soit en lui en parlant, gentiment, soit en le quittant. Car dans ce type de relation, personne n’est gagnant.

Quelques exemples au hasard ? Retrouvez-en sur Glassdoor, site d’évaluation des entreprises par leurs employés.

Les 6 clés pour un manager encore meilleur !

6 clefs pour décrire les actions du manager
Les 6 clefs du manager

Clé n°1 – Humanité

L’autre est un être riche de lui-même. Il a une valeur. Ce n’est pas un être transparent, sur une liste de ressources (même humaines, cf le terme RH). Par ailleurs, les points de vue différents sont source de compréhension différentes. En conséquent : un manager humain, pour des collaborateurs attentifs eux aussi à un respect de chacun.

Clé n°2 – Communication positive

Cette clé, c’est une attention particulière à la façon dont sont formulées les choses. C’est la CNV (Communication Non Violente) instaurée par Marshall B. Rosenberg. Elle consiste à exprimer son ressenti et son attente, plutôt que d’accuser l’autre et de l’accabler de reproches.

Clé n°3 – Autonomiser au lieu d’atomiser

C’est la responsabilisation. Donner la possibilité de prendre des initiatives, pour ne pas se sentir étouffé et pour former une équipe. Donc, sortir de la peur du vol de poste ou de concurrence à la popularité. Plutôt entrer dans l’idée que chacun peut évoluer et faire évoluer, tout simplement. Tous.

Clé n°4 – Valoriser

Fêter les succès, encourager les bonnes volontés, optimiser les tentatives, utiliser les « bravo, c’est du bon boulot » ! Les smileys sont nos amis, vous pouvez les utiliser aussi. Un mail sympa d’un responsable fait toujours plaisir à lire. Vous, collaborateur, faites en sorte de motiver votre manager à savoir exprimer sa bonne humeur !

Clé n°5 – Confiance

Celui qui ne fait rien, n’aura jamais à faire le point sur ses axes d’amélioration et ses bonnes contributions. Les erreurs sont à l’origine des plus belles découvertes. La biscotte par exemple ! Derrière chaque inexactitude se trouve une magnitude. Comme Idriss Aberkane dans son livre « Libérez votre cerveau », chacun peut démontrer que « l’erreur est un diplôme ».

Clé n°6 – Soin mutuel

Les mots n’ont pas pour mission de créer des maux. Ils sont votre œuvre, vous définissent un peu aussi, en quelque sorte. Mettez des serpents sur votre chemin et personne ne vous suivra. La posture déploie le charisme. Le charisme, l’estime. L’estime, l’engagement. L’engagement, la productivité. La productivité, la croissance. La croissance, l’aisance. Mais c’est valable pour tous, pas juste les responsables. Donnez le meilleur de vous-même.

Le triptyque pour un manager en mode participatif

Dans l’idéal, c’est l’œuvre d’art inter-relationnelle d’entreprise. Objectif : progression. Outil : contribution. Voici les 2 ingrédients principaux pour gagner en efficacité et en mobilisation des coéquipiers. Par exemple, pourquoi ne pas entrainer votre manager à impliquer l’équipe dans la création d’une charte de collaboration ? Poser les règles de base. C’est une chose qui peut s’avérer apaisante en cas de conflit.

Mobiliser

Comment crée t-on l’engagement ? Par le regard porté sur les personnes. Mais comment crée t-on le libre engagement ?

Retour sur une fameuse expérience psycho, en vidéo (à partir de 3’11 » si vous êtes pressé, mais vous raterez la présentation en 1e partie qui permet de bien conceptualiser l’expérience).

Durant la guerre, parce qu’elle ne parvenait pas à imposer la consommation des bas morceaux de boucherie, l’armée a testé une procédure dite de libre engagement. Ce qui a fonctionné ? Inviter les épouses et les mère des soldats dans une grande cuisine collective pour découvrir de nouvelles recettes. Avec à leur disposition tous les ustensiles pour reproduire les recettes et les emporter chez elles. Le succès fut sans appel. La réussite est dûe à la « naturalisation » : ce processus consiste à rendre un comportement si naturel, que la personne pense l’avoir toujours fait ainsi. La naturalisation s’enclenche par un acte préparatoire de premier engagement.

En savoir plus : livre Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens de Robert-Vincent Joule, Jean-Léon Beauvois (ne vous offusquez pas du terme « manipulation », le cuisinier manipule les ingrédients dans le but de créer des mets délicieux, et le simple fait de dire « bonjour » à une personne dérive déjà d’un acte de manipulation… positive !).

Développer

Emmener les équipes à voir plus loin : tout manager devrait aider les personnes qui le souhaitent à déployer leurs appétences. Mais pour cela, quoi de mieux que de s’inscrire dans une démarche de GPEC : elle permet d’optimiser au maximum les potentiels des collaborateurs en rapport avec le futur de l’entreprise. Toujours est-il que pour prendre en considération le potentiel, il faut être informé. Deux conseil donc pour vous, collaborateur : vous tenir au fait de ce qui évolue dans les besoins de l’entreprise ; et par ailleurs, informer autour de vous de vos atouts et de vos souhaits d’évolution.

Déléguer

Pour cette partie là, rien ne serait plus parlant que la phrase de Steve Jobs.

Cela ne fait aucun sens d’embaucher des gens intelligents puis de leur dire ce qu’ils doivent faire.
Nous enrôlons des gens intelligents afin qu’ils nous disent ce que nous devons faire“.

Steve Jobs

Si vous êtes sur le chemin du recrutement, pensez à tout cela lors de votre prochain entretien !

Vous êtes déjà en poste ? Alors interrogez vos pratiques et passez à l’action : la participation à la réussite de votre manager alimente la vôtre.

Et sinon, pourquoi cette photo de chat ?… Pour rien, c’était juste pour le plaisir. 😃

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