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Entreprise Qualité de vie au travail

Vigilance sur un nouveau paradigme

Tout le monde n’a pas ses cinq sens au format 4.0. Quid du bonheur au travail dans une projection du futur RH ?

Le groupe AKSIS a fièrement participé à l’évènement #rmsconf sur le thème « Travail ou emploi, qui l’emportera ?». En perspective s’il faut une réponse : « Le temps nous le dira ». Et si l’on envisageait ce thème sous l’angle du bonheur au travail ? Une chose est sûre, c’est que ça intéresse (presque) tout le monde !

Mais pourquoi et surtout comment ? Tout le monde sera-t-il dans le mouvement ?

Pourquoi le bonheur au travail doit être incontournable :

Pour le facteur temps tout d’abord : vu le nombre d’heures par jour que nous passons sur notre lieu de travail, être mal sur un temps aussi long s’avère contre-productif, voire dangereux.
Ensuite parce que le lien entre bien être, efficacité et donc rentabilité n’est plus à démontrer. Résultat : une entreprise qui perdure peut proposer des postes pérennes à des employés qui souhaitent y évoluer.

Aujourd’hui ces facteurs sont définis.

Prends ton baby et be happy

Les moyens ou critères de mesure du bien-être en entreprise ne s’arrêtent pas au symbolique babyfoot vendu avec la formule « Prends ton baby et be happy ». Même si son impact a participé, quand il a débarqué dans les start-ups, à accentuer le débat RH. Ainsi a été abordé un questionnement du bien-fondé de son existence dans des locaux professionnels : qu’est-ce que le bonheur au travail … Quelle forme doivent prendre les temps où l’on relâche la pression ? Comment ne pas tomber dans la politique RH gadget ? Le comportement professionnel est-il lié au sentiment de bonheur au travail ? Ce qui ressort des débats, c’est un point émergent sur l’avenir de l’emploi à travers une forme de comportements positifs, générés ou pas par des situations de détente en entreprise. Le savoir-faire est important, mais il est clair que de nos jours c’est le savoir-être qui s’impose en maître.

Nous voici sortis de l’ère de l’homo-rigiditus, nous entrons dans celle de l’homo-agilitus.

L’homo-agilitus

Le salarié n’attend plus juste un salaire de l’entreprise et l’entreprise n’attend plus juste d’avoir un salarié.
L’employé est devenu le collaborateur qui a besoin d’un espace d’évolution professionnelle. Les employeurs ont besoin d’avoir des participants qui se projettent dans l’avenir de la société. L’objectif est de grandir, de marcher ensemble mais pas forcément dans la même direction. Cette notion touche aux peurs les plus profondes du royaume RH : celles de voir l’entreprise souffrir d’une abominable hémorragie avec la perte de ses meilleurs éléments.
C’est une des conséquences de la fin du patriarcat d’entreprise, les liens ne sont plus aussi délimités qu’autrefois où l’on entrait dans une société à l’âge de 20 ans pour en ressortir à 62 ans. Or cette crainte est obsolète car les employés sont plutôt reconnaissants de l’entreprise qui les fait grandir, emportant dans ce nouveau paradigme le vieil adage de celui « qui mord la main qui le nourrit ».

Alors le bonheur au travail, d’accord mais comment ?

Que met-on dans le panier du bien-être ? Apparemment du sens !

Pour aller dans la bonne direction il est essentiel que les choses aillent dans le bon sens, vraiment ? Et puis d’abord « Le » ? Un seul sens ? Un sens unique ? Et tous les autres sens alors, ce sont de mauvaises directions ?

Non, car la bonne formule est triptyque. Une alliance est née avec le mot « donner » du sens à ce que l’on fait ! Béatrice Moulin coach en transitions en parlait, brillamment d’ailleurs, lors du salon #rmsconf.

Alors bien entendu les savoir-être, les compétences, l’expérience, les formations, les free-lances, les salariés, sont les points de vigilance principaux. La technologie aide déjà tout ce petit monde à se rencontrer dans les meilleures conditions. Il est touchant de voir la belle tentative de collaboration entre l’homme et la machine ou plutôt le numérique au service de l’Humain, par le biais d’outils facilitateurs, tant pour la vie en entreprise que pour le recrutement. La start-up Mind Matcher, notre coup de cœur chez AKSIS, relie ainsi les compétences aux Hommes pour favoriser les meilleures rencontres hommes-postes de travail.

Mais ne perdons pas de vue la part Humaine, celle qui ne s’inscrit pas dans un programme, sachant que l’emploi peut aussi marcher au coup de cœur et comme tout le monde le sait, « le cœur a ses raisons que la raison ignore ». C’est la part rassurante du gâteau que le monde de l’emploi va se partager avec l’Homme, où ce dernier restera indispensable, toujours. La mesure numérique entre en scène pour faciliter les prises de contacts, mais la décision n’appartiendra jamais à la machine totalement.

Tous au 4.0

Le souci aujourd’hui est de pouvoir calcifier cette fracture numérique qui touche beaucoup de personnes qui se sentiront rejetées du système, avec les conséquences néfastes que cela pourrait avoir. Ca aussi c’est du bien-être ! L’idée est que le nouveau paradigme ne condamne pas Paul, sans ordinateur et peu adepte des smartphones, ou peut-être situé dans un lieu retiré sans couverture réseau correcte : il pourrait alors se sentir totalement isolé du monde. Le digital, c’est plus facile quand on a le savoir, l’aisance, et la possibilité technique ! Veiller aussi à un état d’esprit bienveillant  sur ce point c’est éviter de mettre encore plus en difficulté des minorités. Car tout le monde n’a pas ses 5 sens au format 4.0.

Et pourtant, le bonheur au travail, le bien être en entreprise, l’évolution professionnelle : ça intéresse tout le monde. Vive la QVT !

Avant de quitter l’évènement RH #rmsconf le 9 oct., nous avons gardé en souvenir un petit badge (proposé par OURCO, appli qui libère la parole au travail) avec parmi les différentes icônes proposées, celle pour laquelle nous avons opté : celle du sourire, pour avoir partagé et rencontré avec tant de plaisir des acteurs de l’innovation des professionnels de demain.

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