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Bilan de compétences Formation Reconversion professionnelle

Rencontrer le métier idéal

Pour rencontrer le métier idéal, il faut partir à la rencontre de soi. Qui n’a jamais rêvé d’avoir une sorte de révélation sur sa mission en ce monde, aussi nettement qu’en croisant son propre reflet dans un miroir ? Comment choisir les branches qui pourraient faire l’étoile de votre bonheur professionnel ? Rien n’est impossible, mais trouver sa voie idéale nécessite quelques éléments d’orientation.

Un métier idéal, est-ce une mission de vie ?

L’une des questions les plus posées à un enfant est celle de son futur métier. Cela commence tout petit, déjà : « Alors, dis-moi, qu’aimerais-tu faire quand tu seras grand ? ». Premier indice, la réponse attendue n’est pas, malgré la question, dans le « faire » (aider les autres, bricoler…). Mais déjà précisément dans la précision du métier. Deuxième indice, d’une certaine façon, elle se rapproche de manière très ouverte de l’idéal : le verbe aimer est employé. Souvent, cette réponse touche au métier de l’un des parents ou, selon l’âge, aux histoires héroïques des livres ou films d’enfants. Logique car l’enfant fait avec ce qu’il connaît. De plus, il peut ressentir un appel implicite à marcher dans les traces parentales. Il peut ainsi lui être difficile d’évoquer un métier étranger au cercle familial, évocation quasi impertinente : quelques rires et remarques plus tard, voilà complètement dérouté le bambin et ses germes d’idée ! « Oh mais tu sais, c’est difficile pour y arriver ! » Rêver, mais pas trop ? S’ouvrir à des terres inconnues pour ne pas placer la curiosité de l’adulte face à un certain échec ? Chiche petit, chacun son histoire après tout ! Imaginez l’enfant en vous qui aurait aimé devenir astronaute !

D’aimer à vouloir, il n’y a qu’un couloir

Elle revient encore cette inlassable question pour choisir son métier au fil des choix d’orientation, du collège au lycée. Vérifiant souvent si le sentier, sur lequel le pied est posé, correspond bien à un sol préalablement expérimenté ou conforme aux attendus. Imaginez un peu le tableau : la descendance du dentiste souhaitant devenir gamer professionnel ! Scandale au repas de Noël ! Mais déjà la question a perdu de son charme, passant de « qu’est-ce que tu AIMERAIS FAIRE plus tard » à « qu’est-ce que tu VOUDRAIS FAIRE plus tard. » Le stylo mental souligne presque ici la notion de différence entre ce qui est voulu et ce qui est possible. La question du rêve définitivement repeinte pour se fondre dans un paysage maîtrisé et professionnellement responsable. Alors, rêve ou réalité ?

La vie est-elle ratée si l’on n’a pas rencontré le métier de sa vie ?

Passer à côté de quelque chose est toujours regrettable. Mieux vaut des remords que des regrets, dit-on. De plus, l’idée d’une voie unique pendant toute la vie professionnelle est depuis longtemps dépassée. Fini le parcours professionnel linéaire et figé dans le marbre ! Alors osez, ayez le courage d’échouer, tout comme celui de réussir. Il y a des personnes qui savent très tôt ce qu’elles désirent faire. Reste à acquérir les compétences adéquates, pour qu’aucun grain ne bloque le bon déroulement du projet (… Jusqu’à ce que la bougeotte débarque ; mais ceci est une autre histoire). À défaut, des compromis devront être réalisés. Il y a aussi des personnes qui n’ont pas d’idée précise. Certaines vont avant tout s’adapter aux opportunités. D’autres vont faire des choix contraints. Après des années d’obligations, il est possible qu’ils lâchent la corde et se jettent dans le vide de leur passion, ambition, déraison… Quelle que soit la précision du projet fixé au départ, quand un saut vers une nouvelle voie s’annonce, les personnes de l’entourage définissent souvent cela comme une crise. Parfois c’est un changement dans la vie personnelle qui initie cette révolution rêvolution.

Savoir donner SA bonne réponse

Savoir, vouloir et faire seraient les 3 mots clés ? Mais savoir ce que l’on veut, pour choisir le métier que l’on veut, ce n’est pas toujours évident. Passer par une approche méthodique peut aider considérablement. Il y a une condition à la réussite de la démarche : être honnête avec soi-même. Prenons le cas des centres d’intérêts. Au moment de compléter un questionnaire, il est nécessaire de sortir de l’idée de « bonne réponse », celle que la bonne société attend (on parle de désirabilité sociale). Par exemple, à la question « aimez-vous venir en aide aux personnes âgées ? ». Répondre « non » à cette question n’est pas crime de lèse-majesté ! Chacun son truc. C’est le moment de répondre avec authenticité. Pourquoi ? Parce que le calcul de l’algorithme éliminera tous les métiers (par exemple) en lien avec la gérontologie, tout simplement. Et alors, cela ne fait pas de vous une mauvaise personne ? En d’autres termes, les tests et questionnaires révèleront ce que vous accepterez de révéler de vous-même.

Vouloir, c’est le premier des pouvoirs

Il y a des rêves que l’on peut vouloir nourrir, comme un lion dans un parc naturel, mais que l’on ne souhaiterait pas forcement accueillir chez soi. Il est important d’établir la frontière entre ce que l’on veut vraiment et ce que l’on souhaiterait éventuellement. L’idée du vœu non exhaussé positionne dans une sorte de plainte envers la vie, par comparaison à la réalité de celle-ci. Faire le point entre ce que l’on n’a pas voulu faire et ce que l’on n’a pas pu faire, par exemple, permet de se mettre en paix avec soi et son passé. Comprendre et se mettre en accord avec les raisons pour lesquelles le projet initial s’est ou pas réalisé, permet de passer à autre chose pour avancer. Ou laisser tomber la quête de la vocation et consoler l’enfant qui ne savait pas répondre aux questions des grands, pour passer à une réflexion sur ce qu’est une bonne opportunité. En d’autres termes, revenir sur le chemin parcouru pour s’affranchir de quelques fantasmes et progresser. Un pas qui facilite la mission parfois complexe de choisir son métier.

Faire, commence par défaire

Après la phase du vouloir, il y a ce que l’on est prêt à faire pour le réaliser. Pour exemple, un métier vous plairait, mais voilà, il y a nécessité d’une formation. Imaginons pour simplifier que celle-ci soit en ligne, ce qui est pratique. Pour autant, en travaillant la journée, cela va demander de consacrer, durant les 6 mois prévus, toutes les soirées à étudier. Donc bye-bye les soirées télé en famille. On y est : il n’y a pas que l’investissement en argent pour choisir son métier, il y a aussi le facteur temps. Celui lié à la distance parfois, avec le temps de transport, fait également partie de ces budgets non matériels à définir au départ. Autant y réfléchir. La question est de savoir ce que l’on est prêt à mettre sur la table comme investissement personnel. Aussi perturbant puisse-t-il être dans les habitudes déjà en place dans le quotidien, cela peut valoir le coup coût ;).

Existe-t-il des formules toutes faites pour attirer le métier de ses rêves ?

La formule du Bilan de Compétences, efficacité renforcée

Il existe des formules, mais aucune n’est magique. Ces formules ont besoin du meilleur de tous les ingrédients : votre participation active et, souvent, d’un bon accompagnement.

Pour les adultes, le bilan de compétences recèle des trésors en termes de méthodes pour aller le plus loin possible dans la recherche du projet adéquat. C’est une aide approfondie pour définir le métier idéal, tout comme pour vérifier sa faisabilité. En plus des tests d’orientation, il prévoit des étapes de découverte qui aident à choisir le métier et font partie du processus. Ainsi, le bilan de compétences amène à constater le vécu d’une personne exerçant le métier visé. De quoi rapprocher l’idée théorique de la réalité, histoire de ne pas se tromper. Aujourd’hui ce processus de bilan est particulièrement souple car la volonté est de personnaliser intégralement par rapport aux besoins de chacun.

Pour les plus jeunes, qui sont dans les différentes étapes de choix d’orientation, il existe le Bilan d’orientation jeune. C’est un accompagnement des plus performants pour ouvrir tous les champs des possibles, très spécifique aux jeunes.

La formule de l’IKIGAI, ouvre les potentialités pour choisir un métier

Est-ce si grave d’être trompé.e par son métier ?

Réaliser à 48 ans que l’on n’a jamais fait le métier que l’on aurait aimé faire, ça arrive. La vie oriente parfois sur des sentiers différents que ceux qui auraient été souhaités. Croire que l’on maîtrise tout serait illusoire. Par contre, se mettre au clair entre ce que l’on voulait et ce que l’on a fait pour y arriver, aide beaucoup.

Parfois le changement aurait nécessité de contrarier les choix que les proches ont fait pour nous. Ne pas avoir désobéi à l’ordre établi, ou à la croyance inculquée, n’est pas grave en soi. Simplement il faut regarder en face le fait que l’on a d’une certaine manière, soi-même, accepté de s’y plier. L’important c’est que chacun reprenne ses propres responsabilités.

Le parcours pour choisir son métier est fastidieux et soulève, nous l’avons vu, de nombreuses questions. Parfois il emmêle vie privée et vie professionnelle dans ses filets. Source de discordes ? Alors vient le moment de se mettre en paix. Quoi qu’il en soit, même à 48 ans, rien n’empêche de se donner les moyens, dans la mesure des possibles, de pouvoir choisir un nouveau métier.

Le temps aide le métier à atteindre sa maturité idéale

Nous sommes entrés dans une ère nouvelle : celle de la responsabilisation de chacun pour les choix de son parcours professionnel. C’est-à-dire que le collectif passe à l’individu le pouvoir et la boîte à outils pour gérer son parcours. Les possibilités sont multiples. Par exemple, avoir des compétences et de l’expérience peut être validé et reconnu sous forme de diplôme, mais il faut s’en occuper. La certification CléA est là pour ça et très facile d’accès aujourd’hui. Du côté des formations, censées accessibles à tous en théorie, elles bénéficiaient surtout dans les entreprises à certaines populations seulement. Aujourd’hui les choses ont évolué. Il est à présent à la main de chacun de pouvoir mobiliser son Compte Personnel d’Activité pour évoluer professionnellement. Ce choix peut être en adéquation avec le métier exercé, mais il peut aussi être totalement différent. Les portes s’ouvrent en grand !

Le métier de vos rêves peut être celui de votre réalité.

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